Cession de droits indivis dans un bien déterminé

Dans le cas de la cession de droits indivis sur un bien particulier, les prérogatives inhérentes à la qualité d’indivisaire ne seraient donc pas transmises au cessionnaire. La raison est que ce droit, bien qu’il soit réel, doit demeurer attaché à la qualité d’indivisaire. Le cessionnaire de droits indivis n’aurait pas par exemple et entre autre la faculté d’exercer de droit de préemption réservé aux indivisaires.

Deux thèses s’affrontent sur le fait que le cessionnaire peut demander le partage :

  • Pour certains, le cessionnaire (l’acquéreur) de droits indivis dans un bien déterminé ne pourrait exiger des autres indivisaires le partage de ce seul bien.
  • Pour d’autres, le cessionnaire de droits indivis dans un même bien particulier pourrait demander le partage. Un arrêt du 17 octobre 1973 a décidé que l’acquéreur n’avait pas la qualité pour réclamer le partage du bien indivis. La demande de partage serait recevable si le bien indivis constituait à lui seul toute l’indivision.
Lire aussi  Le gouvernement reconduit son plan anti-sdf
Total
0
Shares
Précédent
Droit des créanciers

Droit des créanciers

L’art 815-17 du Code Civil énonce que les créanciers personnels d’un indivisaire

Suivant
Droit de préemption ou de substitution (indivision)

Droit de préemption ou de substitution (indivision)

L’ancêtre du droit de préemption des indivisaires : le retrait successoral

Vous pourriez également aimer