Pour une mutualisation de la GRL

Une véritable mutualisation de l’assurance : c’est ce que réclame Jean-Luc Berho, président de l’Association pour l’accès aux garanties locatives (APAGL) et père de la future garantie des risques locatifs (GRL). « Si on ne réussit pas une vraie mutualisation, il ne sera pas possible de tenir financièrement », a-t-il prévenu tout en se félicitant de l’universalisation de la GRL. Les confédérations syndicales partenaires du 1 % logement craignent, en effet, de voir leur place réduite à la couverture assurantielle des ménages qui consacrent plus de 33 % de leurs revenus au loyer, les plus susceptibles d’être confrontés à des risques de paiement. Aujourd’hui, assu¬rances et mutuelles couvrent les locataires jusqu’à ce seuil de 33 % de taux d’effort ; les autres passent sous la GRL. « Les risques doivent être partagés entre assurances privées et 1 % patronal », a martelé Jean-Luc Berho.