Quand la crise « effleure » les marchés du logement (BPCE)

Avec près d’un million de transactions enregistré en 2020, le marché de l’ancien n’aura pas démérité, enregistrant une baisse de 4 % seulement par rapport aux volumes records enregistrés en 2019. Pour le groupe BPCE, « nous restons sur un univers particulièrement élevé qui nous montre que, au moins du côté de l’ancien, la crise n’a fait qu’effleurer le secteur des transactions résidentielles », souligne Alain Tourdjman, directeur études et prospectives du Groupe BPCE. L’économiste pointe du doigt le fort repli des réservations de logements au 3ème trimestre 2029 (-27 %) ainsi que le recul marqué des mises en vente (-25,1 %). De leur côté, les ventes en bloc, sur une trajectoire ascendante depuis 2016, chutent de 11,2 %, représentant 21,6 % des réservations nettes sur les neuf premiers mois de l’année, soit le niveau le plus haut observé en dix ans.

Et de conclure : devant l’assèchement des portefeuilles de projets de la plupart des opérateurs, le vrai impact en matière de construction sera plutôt ressenti en 2021 ou en 2022, celui-ci étant renforcé par les baisses de productivité liées à la mise en œuvre des mesures sanitaires ainsi qu’à l’impact des normes RE-2020, qui viendront augmenter encore davantage les coûts de production de logement. »

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