Tiens, les prix baissent (mais pas partout)

Les prix des logements neufs baisse pour le deuxième mois consécutifs révèle le baromètre LPI-SeLoger. La diminution s’est même poursuivie à un rythme plus soutenu en avril : – 0.9 %, au cours des 3 derniers mois. « Le recul des prix observé depuis deux mois n’a rien d’exceptionnel au début du printemps. D’autant qu’il accompagne une baisse significative de la demande constatée en réponse à la dégradation des soutiens publics », explique Michel Mouillart, professeur d’économie à Paris Ouest.
Dans l’ancien, la hausse des prix des appartements ralentit depuis la fin de l’été dernier dans la France entière. Dans un quart des villes de plus de 100 000 habitants, les prix signés baissent sur un an. Et dans 15 % supplémentaires des grandes villes, ils ont reculé au cours des 3 derniers mois.
Mais certains prix augmentent toujours et parfois très vite (+ 16.2 % à Bordeaux) dans la plupart des grandes villes. Souvent les tensions sur les prix se renforcent encore, comme à Lyon et à Rennes, avec des prix en hausse de l’ordre de 9 % sur un an. Fréquemment aussi, le rythme de la hausse de stabilise (entre 5 et 7 % sur un an), comme à Lille, à Montpellier ou à Nantes. A Paris, la hausse se fait un peu moins vive, avec + 7.6 % sur un an. Mais les prix y dépassent les 10 000 €/m² dans 9 arrondissements. « Entre les métropoles les moins chères (Brest, Grand Nancy ou Rouen-Normandie) et celle du Grand Paris, l’écart de prix est de 1 à 3.8 », souligne Michel Mouillart.

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