Acteurs immobiliers : intermittents de l’économie

ENTREPRENDRE c’est beau » déclare Manuel Valls, notre PREMIER MINISTRE.
« ON A BESOIN DE LA BONNE FINANCE » déclare Michel Sapin, notre MINISTRE DES FINANCES.
Cette période de l’année la plus ensoleillée engendre des idées lumineuses et réchauffe nos cœurs.
Alors que de temps perdu depuis 2 ans ! Mais il fallait ce délai de pudeur pour faire oublier les slogans de la dernière campagne : « Mon ennemi c’est la finance », « Je n’aime pas les riches ».
Mais un entrepreneur pauvre c’est une entreprise en faillite et une entreprise en faillite engendre le chômage ! 2,5 millions d’entreprises qui emploient, c’est peut-être 1 million d’emplois créés ! Et la confiance en plus, sans oublier la joie et la dignité des familles retrouvées, même si l’argent ne fait pas le bonheur.
Et l’immobilier dans tout ça ?
Comme évoqué dans un précédent édito : ” un propriétaire de biens immobiliers ou d’immeubles est un entrepreneur comme les autres, lequel désormais génère de la bonne finance”, comme l’argent prélevé sur l’alcool, le tabac, les ventes d’armes et les revenus issus de la prostitution.
Cette finance qui depuis tant ” damnée “, est désormais réhabilitée par le CHOC DE PURIFICATION de l’impôt.
Pourquoi tant de haine à l’égard de l’immobilier en général et du propriétaire en particulier, alors qu’il représente 19 % du PIB, et que Madame Duflot a contribué à saborder cette si noble et si indispensable industrie (voir votre notaire).
Nous aurions préféré être défendu par Aurélie Filippetti, Ministre de la culture qui ne représente que 3 % du PIB, avec elle les “acteurs ” de l’immobilier seraient devenus des ” intermittents de l’immobilier “. On se serait mis en grève, quel fantasme !
N’oublions pas les 100 millions d’étrangers qui visitent notre beau pays chaque année et qui viennent aussi pour nos beaux bâtiments construits par des artistes que sont les artisans, dont le metteur en scène est l’architecte et qui deviennent parfois au fil du temps, des bâtiments classés dont on exige tant de leurs propriétaires et si peu de l’immeuble “normal “, chers lecteurs, n’y voyez aucune malice.
La Capitale, c’est capital, bravo Mme Hidalgo !
10 000 logements par an, c’est l’objectif affiché.
Quelles sont les pistes de la Maire de Paris ?
750 logements neufs vendus l’an dernier dans la Capitale. Trouver des terrains encore vierges à Paris peut sembler une gageure. Des propriétaires publics comme RFF, la SNCF, la RATP, ou encore l’AP-HP se sont engagés à libérer les grandes emprises foncières. Ceux-ci vendent d’ailleurs au plus offrant ce qui ne contribue pas à faire baisser les prix.
La densification sera nécessaire, n’en déplaise à quelques écologistes qui se refusent à remplir les dents creuses, voulant rembobiner Paris au temps d’Amélie Poulain.
On recense 10 000 immeubles de deux étages dans la Capitale, dont 2 000 parcelles d’angles, dans un premier temps… car il faudra bien se résoudre à réfléchir au-delà du périphérique.
Anne Hidalgo a raison de vouloir revitaliser Paris, Elle dispose d’une véritable matière première, avec environ 1 million de m2 de bureaux vides potentiellement transformables en habitation avec la volonté de reconvertir 200 000 m2 de tertiaire en résidentiel. Pour autant, elle devra s’appuyer sur des professionnels, tels que les promoteurs-rénovateurs mais peu d’entre eux sont compétents pour mener à bien cette mission délicate. Car, il n’y a rien de plus complexe que de rendre un immeuble haussmannien à sa vocation première, le logement.
Haussmann, un visionnaire décrié, il est vrai qu’on a souvent tort d’être en avance. C’est pour ça que les visionnaires se font rares de nos jours !
Que seraient devenus PARIS et ses dizaines de millions de visiteurs sans Haussmann ? Et toutes ces capitales européennes qui s’en sont inspirées ? Haussmann, un EUROPÉEN avant l’heure.
Christian Mahout
Président de MTI ( co-auteur “du Paris du Baron Haussmann “)

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