2015, légère hausse ?

Et si 2015 était l’année de la sortie de crise ? Les conditions macro-économiques ont changé, ouvrant de nouvelles sources d’espoir pour les ménages victimes de la crise depuis 2008. Cela devrait changer la donne sur les marchés immobiliers.
Tout d’abord, la baisse des prix du pétrole, toute aussi subite qu’inattendue, redessine l’environnement macro-économique. Doublé d’une baisse de l’Euro, le contexte ouvre de nouvelles perspectives de croissance dès 2015 qui autorise certains experts à anticiper une croissance de 1% du PIB.
Les banquiers seront peut-être incités à ouvrir les vannes du crédit. C’est autant d’espoir pour des candidats à l’accession à la propriété toujours plus nombreux et notamment les primo-accédants qui représentent une partie de l’avenir des investissements.
On peut d’autant mieux comprendre cet appétit des Français pour la pierre que celle-ci a montré sa capacité de résistance. La profonde crise économique (que j’appellerai mutation de société) n’a pas balayé l’immobilier contrairement aux titres racoleurs des journaux plus motivés « à vendre du papier que de la pierre ».
Bien au contraire, à Paris et en Ile-de-France, après l’arrêt de la baisse en novembre 2014, le début de l’année voit se dessiner une hausse entre 0,3 % et 0,5 % suivant le type d’appartement (20 à 100 m²).
Le redémarrage des prix de l’immobilier bénéficiera par priorité aux logements anciens.
Le neuf souffre de plus d’inertie le temps des mises en chantier et des permis qui s’éternisent à être délivrés. Il est fort probable qu’en 2016 cette hausse gagnera les régions de France.
Si le gouvernement parvenait à dégripper la machine de la construction de logements neufs à la faveur des mesures de relance annoncées : fin de la loi ALUR, accélération de délivrance des permis de construire, remise sur le marché de fonciers publics, formalisme accru en tout genre… On pourrait espérer une détente de l’ensemble des marchés immobiliers et la fin de la tension interminable autour des questions du logement, support d’une idéologie acharnée.
Avons-nous vraiment besoin du projet de loi Macron qui clouent au pilori les notaires qui croulent sous un formalisme de plus en plus paralysant dû, aux récentes lois SRU, DUFLOT, PINEL et la farandole incessante des diagnostics techniques obligatoires qui les privent de se concentrer sur l’essentiel des dossiers.
La déforestation est-elle plus importante que la sécurité du contrat  ? Un comble pour un ministre qui défend l’écologie !
Christian Mahout

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