À fin septembre 2025, les investissements résidentiels en France atteignent 2,5 milliards d’euros, en hausse de 4 % sur un an, mais le troisième trimestre accuse un recul de 18 % par rapport à 2024. Le secteur révèle une forte disparité entre les différentes typologies de logements, avec un résidentiel classique en net repli et un résidentiel géré en forte croissance.
Le résidentiel géré, porté par les résidences étudiantes, affiche une hausse spectaculaire de 177 % depuis le début de l’année, atteignant 1,1 milliard d’euros. À l’inverse, le résidentiel classique et intermédiaire recule de 27 %, avec seulement 1,4 milliard d’euros investis depuis janvier. Les experts soulignent une sélectivité accrue des investisseurs, réduisant le nombre de transactions de 20 %, bien que la taille moyenne des opérations reste stable.
Les résidences étudiantes captent l’attention des investisseurs, avec des volumes en nette progression, tandis que les autres segments du résidentiel géré, comme le coliving ou les résidences seniors, peinent à décoller.